Par Rag' - 10-11-2007 15:13:27 - 3 commentaires
Voilà quelques pubs détournées d'un blog qui me fait souvent exploser de rire:
http://maviecestdelamerde.over-blog.com/
Et une petite perle d'humour.
Est-ce une véritable production d'élèves? J'aimerais y croire... mais tant que ça me fait poiler!
Par Rag' - 02-11-2007 12:56:29 - 3 commentaires
Par Rag' - 02-11-2007 12:45:14 - 11 commentaires
Quels performeurs êtes-vous ?
« Quelle drôle de question ? » me direz-vous.
Et je vous répondrai : « BEAUCOUP plus drôle encore ! »
« Pourquoi ? » m’objecterez-vous.
« et bien parce que… »
Sérieusement, cela fait quelques jours que cela me trotte dans la tête, que je retourne la question dans tous les sens, que je l’exploite, que j’y apporte des réponses toutes plus farfelues les unes que les autres et j’arrive à la conclusion que le parallèle entre la course et le sexe est un thème extrêmement porteur (comme les « croisés » de Playtex). Tant il est vrai que le sexe se prête facilement à toute sorte de métaphore (culinaire, automobile, faunistique, etc…).
J’ai donc tenté de faire une liste exhaustive des comportements mâles hétérosexuels (je ne parle que de ce que je connais…) au « pieu » en parallèle avec le monde de la course.
Voilà les différentes catégories que je vais tenter de décrire.
Le sprinteur : à fond, à fond, à fond (au sens propre comme au sens figuré…) du début jusqu’à la fin. Court mais spectaculaire, il ne connaît que la ligne droite, il « performe » sur le fil du rasoir, toujours à la limite de l’explosion (…..). Il ne craint que le manque d’accroche, le dérapage, l’entorse (ouille). Son seul objectif est la ligne d’arrivée, il ne fait pas de fioriture, c’est une machine bien …. huilée ( ?), une bête de course proche de l’animal. L’instinct du prédateur est en lui.
Attention à ne pas le confondre avec le "disqualifié pour faux départ" qui, lui, n’a même pas pu participer à l’épreuve ! Pas un aller……. ni retour d’ailleurs.
Le « dix bornard » : Rythme soutenu mais qui calcule quand même. L’arrivée n’est pas si proche, il faut gérer la machine tout en gardant une cadence satisfaisante. L’échauffement est primordial, au risque de se claquer, de se griller rapidement ou d’exploser en plein vol ! Son terrain de jeu n’est pas très exotique, assez monotone dirais-je. Il cherche avant tout la performance, le chrono. Il n’aime pas trop le relief, ni les virages, il apprécie le plat, le dégagé (il aime pas trop le gazon) et la ligne droite. Pas le plus endurant…
En entraînement, c’est l’adepte du fractionné et du fameux 30/30 (pour les plus chanceux), 20/20 pour le commun des mortels, 10/10 pour une minorité…
Le marathonien : Il aime courir en groupe ( apprécie les sas ou S.A.S ????)car il ne pense alors plus à son rythme. Il sait qu’il doit durer, gérer son épreuve. Certains tentent le négative split : plus rapide sur la deuxième moitié ! Il s’est entraîné sans relâche :sortie longue, rentrée …..longue, récupération, allure spécifique, VMA -mais pas trop ça pompe !
Son principal objectif est d’arriver relativement frais, de ne pas choir sur le mur des 30 (kms, ans, A/R "au choix"….) ainsi il pourra dignement s’affaler après avoir franchi l’arche dans un râle guttural et viril. Le marathonien est un perfectionniste, pas de place à l’improvisation !
Le traileur : il aime l’aventure, il joue sur de longues distances voire très longues. La mise en danger ne lui fait pas peur, le défi l’excite. Il doit apprendre à gérer son effort, à moduler les rythmes, lentissimo, piano, allegro, allegro fortissimo n’ont aucun secret pour lui. Physiquement il est au point . Il a visionné des centaines et des centaines de fois son épreuve, il en a rêvé, cauchemardé, en a mouillé ses draps.
Il n’a peur de rien, se joue du relief (la plaine, la vallée, la colline et les fjords n’ont plus de secret pour lui), la végétation l’excite, la nuit le transcende. Sans oublier que le traileur n’a pas peur de se salir, d’emprunter les chemins que d’autres se refusent à imaginer. Il aime les chemins incertains, boueux, sinueux.
Tout son corps est voué à la performance et il n’hésitera jamais à user de ses mains, de ses doigts pour se hisser, s’agripper, se cramponner, ne faire qu’un avec ce qui l’entoure.
N’oublions pas que le traileur aime s’équiper, s’harnacher, se doter d’instruments divers et variés afin d’optimiser ses chances de réussite.
Le traileur recherche les sensations fortes, en groupe de préférence et ne domine pas toujours son sujet…
Le NFLard : assez rare, celui-là ne s’arrête jamais, jamais, jamais… D’ailleurs tout le monde dort quand il court, ou s’endort…..
Sexuellement, l’on pourrait comparer le « NFLard » à quiconque a tenté un jour (une nuit plutôt) de zigounipiloupiler avec deux grammes d’alcool dans chaque bras. La ligne d’arrivée est tellement loin… et quand elle pointe le bout de son nez, c’est pour mieux s’éloigner ! C'est ma No Finish Line à moi. Ca finit toujours par sentir le caoutchouc brûlé....
L'adepte de la CO: ouh le malchanceux!!! Il est souvent perdu, descend, remonte, à droite, à gauche, dans un buisson, une dépression, une colline abrupte. Il arpente son terrain de jeu en long, en large et en travers. Il aime pratiquer de nuit et en groupe. Attention! S'il n'a pas assez "pointé", c'est la pénalité assurée. Il déteste passer près d'une balise sans la pointer, ouh la la, l'aime pas çà!
Néanmoins, il est endurant et n'oublie jamais les pauses salutaires.
Et vous?
Néanmoins, je vous le dis comme je le pense : le mois de novembre, il passera pas l’hiver !
"Je me souviens...." de Pérec (pas celle des Chinois du FBI)
Par Rag' - 01-11-2007 16:36:51 - Aucun commentaire
... des Treets, avant qu'ils ne soient remplacés par les M&M's.
... de Cabu dessinant dans Récré A2.
Par Rag' - 01-11-2007 12:49:08 - 3 commentaires
Certains m’objecteront que ce CR n’a pas sa place parmi les CR de courses, OFF et autres exploits pédestres, je ne leur répondrais qu’une seule chose : « M’en fous, j’ai envie d’causer d’mes vacances, na ! »
Il faut dire que ce fut la première fois où je partais en vacances avec l’optique de me gaver de sorties « nature » et de bouffer du dénivelé par la même occasion !
Nous voilà donc partis, ma femme Caroline, mes deux loulous (Georges, 11 mois et Marion, 4 ans et demi) et moi avec force runnings et vélos dans , sur et derrière la voiture.
Voilà le début de cette belle histoire, nous descendions vers le midi….. le midiiii. Première étape à Ceyreste (13) non loin de La Ciotat, fief du célèbre Akunamatata à ce qu’il me semble…
Ne connaissant que très peu de parcours nature sympa dans le coin (il y en a mais les différents arrêtés « anti-incendie » empêchent de s’aventurer dans les massifs), je décide de défier une petite côte qui m’avait donné pas mal de fil à retordre cinq ans auparavant alors que je ne savais que chevaucher mollement mon VTC de l’époque ! J’en avais bavé autant à cause de la chaleur que du terrain : les pneus VTC n’accrochent pas vraiment la caillasse sèche !. Me voilà donc équipé de ma poche à eau DK, de mes runnings et d’une bonne dose de courage. Il doit faire 28°, pas beaucoup d’ombre, des cigales à vous exploser les tympans. Le pied, quoi !
Résultat : 40 minutes de grimpette dans la caillasse, non stop, 10 % de pente. Le rythme n’est pas vraiment soutenu mais j’y arrive sans trop de mal étant donné que je suis un rejeton des Flandres où le dénivelé se limite aux dos d’âne et aux déjections canines sur les trottoirs ! Je me suis donc enfilé 350D+ d’un coup ! (NB : je tiens à signaler aux non-initiés que 350 D+ signifie 350 mètres de dénivelé positif et ne désigne non pas quelque objet contondant à usage libidineux dégoté dans je-ne-sais-quel-catalogue douteux de VPC).
Désireux de ne pas revenir sur mes pas et aventurier dans l’âme (on ne rigole pas !) je pars à l’aventure sur le sentier qui s’étire devant moi.
Dix minutes plus tard me voilà en terrain connu, c’est-à-dire la départementale qui serpente vers Ceyreste : une bonne occasion de tester mes capacités de vitesse en descente… Résultat de la sortie : 1h 15, la poche à eau vide (2 litres), la satisfaction d’avoir fait un peu de « grimpette » et l’envie de réitérer cela le lendemain non sans avoir chaussé mes trails cette fois-ci : la caillasse avait eu raison de ma voûte plantaire !
Le lendemain, rebelote mais en tentant de tenir un rythme d’ascension un peu plus rapide que la veille. Un soleil de plomb, moult cigales et une irrésistible envie d’en ch… m’accompagnent cette fois-ci. Les sensations sont agréables même si je regrette la « sécheresse » de l’environnement : il est très difficile d’observer la faune ou la flore tellement le climat est rude (en cette saison ?). Je me permets même quelques accélérations dans les passages les plus ardues (à mon goût évidemment…). Malheureusement ce parcours est vite trop court et à moins de rebrousser chemin une fois arrivé en haut, il m’est impossible d’emprunter des sentiers bucoliques…
Au retour, je décide d’en parler à mes grands-parents qui me proposent la randonnée « Fontblanche », 14 kms, 600D+ (http://www.visitprovence.com/taurusdoc/Fontblanche.pdf).
Ce sera ma dernière sortie avant notre départ pour le Cantal. Une nouvelle fois équipé comme il se doit, je m’élance sur ce sentier de randonnée non sans avoir la crainte de me faire rembarrer par les Gardes qui sillonnent le massif à l’affût de tout départ de feu. Suis-je en faute ? Ai-je le droit de pénétrer ce massif ? Bon ! Je verrai bien…. La montée vers le Vallon de Pélengarri se passe pour le mieux : il fait un peu moins chaud que les deux jours précédents et une légère brise me rafraîchit le visage, à noter également que je ne suis pas parti en plein cagnard mais vers 17h30… Arrivé au sommet, le parcours serpente sur la piste des Crêtes où à nouveau je croise des pins, des pins, des chênes kermès et des pins. Ô miracle, des oiseaux (des geais : beaux oiseaux mais commettant de nombreux dégâts dans les nids de leurs voisins à plumes !) s’envolent à mon passage ! Pas facile de voir des bestioles (exceptées les cigales !!!) mais je me contenterai de cela ! La piste serpente sur 5 bons kilomètres et me permet d’avoir une vue magnifique sur la Méditerranée (baie de La Ciotat, Bec de l’Aigle, Cap Cannaille) d’un côté et le Baou de Bertagne de l’autre. Il est agréable de se retrouver seul à observer ces paysages d’autant plus qu’en cette saison estivale, la promiscuité est de mise en cette région !
Mais tout ne se déroule pas pour le mieux : je commence à stresser à l’idée de devoir passer devant la tour de guet des gardes (ai-je le droit de me trouver là ? Vais-je hériter d’une jolie amende ? Que vais-je répondre pour me défendre ?), la psychose s’empare de moi. Et également le doute par rapport à mon circuit : en effet, j’ai oublié le dépliant du sentier.
Je décide donc d’appeler ma chère et tendre épouse qui m’attend en bas : comme quoi la technologie a du bon, merci téléphone portable ! Caroline, après de nombreuses hésitations me confirme que je dois passer au pied de cette tour de guet et bifurquer sur la gauche quelques centaines de mètres plus loin.
Advienne que pourra, je m’élance et tel un sioux sur les pistes poussiéreuses du grand Far West, je tente de me faire remarquer le moins possible, frôlant les taillis, accélérant dans les passages les plus découverts et minimisant le bruit de mes pas. Autant dire que cela ne sert pas à grand chose à part me rassurer. Il faut signaler que je porte alors un t-shirt jaune fluo (de chez « jaune fluo »), y’a pas plus fluo que çà ! Les gardes ont certainement dû me repérer depuis des kilomètres et doivent se fendre la gamelle à la vue d’un « taré fluo en short »….
Je passe le cabanon des gardes et, rassuré de ne pas avoir été interpellé, je m’élance sur le chemin du retour. Celui-ci est très technique car la pente est un peu plus raide, le sentier beaucoup plus étroit et le sol surtout constitué de lits de pierres instables (des pierriers ?). Je saute, je cours comme un cabri en essayant d’éviter la chute ou l’entorse (pas l’habitude), j’estime ne pas trop mal m’en sortir mais à l’effort physique vient s’ajouter l’effort mental nécessaire pour rester attentif et réactif au mouvement anarchique du terrain.
La descente est d’autant plus longue que je me perds dans les taillis du fond de la vallée ce qui me fait rallonger mon tout de deux ou trois kilomètres. Je rejoins finalement la civilisation et demande mon chemin : je ne désire pas me paumer une nouvelle fois, bien m’en a pris car sans cette aide j’aurais pris la mauvaise option !
Je finis mon petit tour en 2 heures et des brouettes, content de cette « petite » aventure.
CANTAL, me voilà !!!!
Nous avons chois de louer le même gîte qu’il y a trois ans : un buron situé en haut d’un col. Le cadre est idyllique : une vue imprenable sur les orgues de Bort, sur le pays de Salers et une impression de plénitude. Cette région est vraiment magnifique, tous les éléments y sont présents et s’y côtoient en créant un relief tourmenté mais accueillant… Notre bâtisse se situe au beau milieu d’une estive et nous nous retrouvons cernés par les vaches Salers qui broutent paisiblement au son des clarines. Le pied, quoi !
A suivre...
Par Rag' - 01-11-2007 12:01:30 - 4 commentaires
Pouquoi un blog?........
"Pourquoi pas?" me répond le docteur Freud.
"Parce que...na" me dit ma fille.
"Hein? Quoi? M'en fous. C'est nul. Ca craint. MDR! Tu peux pas comprendre, t'es pas d'jeun..." me répondrait l'adolescent prépubère boutonneux révolutionnaire de mes c...
Il est vrai que longtemps je me suis tâté (en tout bien toute honneur...) à l'idée de me lancer dans l'aventure d'un Blog, tant il est vrai que le terme "'blog" me semble rhédibitoire. Ce mot inspire en moi une répulsion proche de la nausée: il est vrai que la sonorité de ce mot se rapproche plus de l'onomatopée vomitive, du borborygme barbaresque ou de l'éructation que du doux chant mélodieux de mots tels que "callipyge", "miscellanées"ou "melliflue".
Un blog pour narrer mes exploits?
Non. Dailleurs, mes exploits n'ont valeur d'"exploits" qu'à mes yeux voire à ceux des miens (vous suivez?).
Un blog pour m'évader?
Certainement. Voilà un espace de liberté où je peux me laisser aller à mes divagations prosaïques chroniques. Sans devoir réagir à des sujets et me triturer les méninges afin de ne pas revêtir le costume de "donneur de leçons".
Un blog pour échanger.
Sûrement. NB: je n'aime pas, mais alors pas du tout, les idées tranchées. Qu'on se le dise! Je suis extrêmement consensuel (en un seul mot).
Un blog pour éviter de louer les services d'un psychothérapeute?
Sans doute. Néanmoins il m'est toujours difficile de montrer mon âme et mon coeur gratuitement alors que d'autres sont payés pour montrer leur cul...
Rag'
Par Rag' - 01-11-2007 08:35:10 - 3 commentaires
Bon... Voilà... Ca yest....C'est fait.
Je me suis lancé. C'est ma toute première fois et j'ai rien senti.
Mathias alias Grand Maître a été très gentil. Et il m'a ouvert......... mon blog!
AAAHHHHH, j'vous voyais déjà venir avec vos gros sabots! Bon, sérieusement, me voilà "Kikoubloguisé"! A moi de faire vivre ce blog au gré de mes humeurs, coups de coeur et récits. Je tenterai tant bien que mal d'illustrer cela mais, n'étant pas un "power user" en informatique, cela risque de prendre du temps!
Donc, bienvenue dans mon Terrier et bonne lecture à l'avenir!
Ragondin Senior (rongeur à queue cylindrique, plus pratique qu'une queue plate...)