KikouBlog de Rag' - Février 2010
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L'Rag' dans LA VOIX DU NORD. Une star est née!

Par Rag' - 26-02-2010 18:40:23 - 9 commentaires

Oubliez les photos dans UFO, Trail Attitude ou même Modes et Travaux!

 

Les projecteurs se sont braqués sur moi, les flashs ont crépité, les gratte-papiers se sont affolés!

La célèbre -que dis-je?- la mythique VOIX DU NORD a décidé de lever le voile sur un des secrets les mieux gardés du monde occidental. Oui, j'existe!

 

 

La preuve:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

'faudra que j'pense à engager un attaché de presse...

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Un super-héros injustement méconnu

Par Rag' - 10-02-2010 00:08:49 - 10 commentaires

Qui n’a jamais rêvé de posséder de superpouvoirs ? Qui n’a jamais voulu défendre l’opprimé, sauver la veuve et l’orphelin, bourrer sa gueule à un super-méchant ?

John-Yves Flannagan en rêvait jour et nuit. Vitesse supersonique, force herculéenne, télékinésie, vision laser, autant de superpouvoirs qui, selon ses dires, lui faisaient « kiffer grave sa race ». Depuis son plus jeune âge, au prix d’exhibitions plus humiliantes les unes que les autres, John-Yves avait tenté de réveiller en lui quelque superpouvoir endormi. Car chacun sait que les superpouvoirs ne s’achètent pas à l’Arabe du coin ou ne se commandent pas sur internet avec livraison sous 48h dans votre relais-colis le plus proche. Rien n’y faisait. Que dalle. Nada. Même en payant par PayPal, c’est vous dire…

John-Yves avait beau porter un patronyme digne d’un super-héros, tel Kent, Parker ou Wayne, il souffrait néanmoins d’avoir un prénom furieusement « à la con ». Sa mère, ex-danseuse et fan de John Travolta, et son père, admirateur sans limite de feu Yves Mourousi s’étaient accordés sur ce double prénom rendant ainsi hommage à leurs deux vedettes internationales préférées. Soit dit en passant, John-Yves en a longtemps voulu à son père et à sa mère. « Daddy, j’ai un prénom furieusement à la con ! » aurait dit John-Yves à son père Raymond-Peter Flannagan.

Sa vie n’aurait été que souffrance et humiliation s’il n’y avait eu cette journée. La journée qui était à sa douloureuse existence ce que le panneau « Itinéraire bis » était au  vacancier juilletiste : un putain de détour qui allait changer sa vie.

Jeudi 9 avril  2009, SalonionCity, Comté de Raidfight Gulch, Connecticut.

John-Yves fêtait ce jour-là son vingt-quatrième anniversaire en compagnie de ses parents, Raymond-Peter et Stacy-Brigitte Flannagann et de ses grands-parents maternels René-James et Hillary-Odette Macallister. Affublé d’un bonnet des célèbres Raidfight’s Moufettes, l’équipe de base-ball du comté, John-Yves s’apprêtait à ouvrir son cadeau d’anniversaire. La tension était palpable. En effet, sa famille, en proie à de graves difficultés financières, avait eu la plus grande peine du monde à rassembler quelques dollars pour le cadeau du « petit ». Leur choix s’était porté sur une paire de baskets. Celles-ci trônaient fièrement depuis des mois dans la vitrine du Chinois du coin. Son magasin, situé au coin de la 6e rue et de Skippy Avenue, regorgeait d’objets hétéroclites dont la provenance était mystérieuse. Dans le comté, l’on se souvenait sans peine du 24 décembre 1985 où des boules à neige provenant de son échoppe avaient inexplicablement explosé à la figure de centaines de jeunes enfants provoquant une panique sans précédent dans cette région du Connecticut. Depuis, le vieux Chinois et son commerce inspiraient méfiance, certains allant même à parler de magie noire…

Hors, il est de notoriété publique que :

-primo, une boule à neige est un satané cadeau de merde,

-secundo, une boule à neige « made in China » fabriquée à base de sperme de pandas lyophilisées et de poils de ragondins cantonais est un affront à la véritable boule à neige américaine. « God save American snow balls, damned ! » disait souvent son père. 

John-Yves se saisit donc de son cadeau. Fébrilement, il arracha l’enveloppe en papier, son cœur battait la chamade, il pouvait sentir le sang battre dans ses tempes. Il découvrit avec émerveillement la fameuse paire de baskets que sa famille avait acquis après moult sacrifices financiers. Elles étaient assez banales, pas un modèle récent à priori, aucune marque distinctive, de couleur blanche et la finition était grossière. Seul un signe chinois venait orner les languettes. « Sans doute une marque chinoise… » se dit-il. John-Yves bien que surpris par ce présent n’en était pas moins heureux de cette marque d’affectation. Il inspecta les précieuses groles et, inexplicablement, une irrépressible envie de les chausser s’empara de lui. En moins de temps, qu’il n’en faut pour le dire, il ôta ses vieilles espadrilles Gepy. Son pied droit glissa dans la basket correspondante, puis ce fut au tour du pied gauche… Subitement le ciel s’assombrit. Le tonnerre gronda. Des éclairs jaillirent et une lumière aveuglante envahit la maison des Flannagann. « Holy mother shit ! » hurla Granny Macallister.

John-Yves se tenait debout au centre de la pièce. Les baskets qu’il venait de chausser émirent un son strident et du signe chinois qui ornait les languettes émanèrent des volutes orangées. Cette fumée enveloppa John-Yves et, tétanisée par la peur, il devint spectateur de sa propre métamorphose ! Son vieux survêt’ Cup’s laissa place à un short bleu roi ainsi qu’à un maillot moulant orange frappé du mystérieux  idéogramme chinois. Son bonnet ridicule se changea en casquette rouge portant le même idéogramme. Non seulement la métamorphose physique fut impressionnante mais celle qui avait eu lieu au plus profond de son être était inimaginable. Désormais une inextinguible envie de marcher, courir, trotter, randonner allait donner sens à sa vie ! Il avait le pouvoir de « super-bien-courir longtemps ». Il détenait enfin son super pouvoir. Il était devenu SUPER BASKETMAN.

Certes, ce superpouvoir ne lui permettait pas de défendre l’opprimé, de sauver la veuve et l’orphelin ou de bourrer sa gueule à un super-méchant.

Certes, c’était un superpouvoir à la con mais, dans le petit comté de Raidfight Gulch, tout le monde s’accordait à dire que John-Yves ou plutôt SUPER BASKETMAN « i’court ‘achement bien ».

« Quel superpouvoir à la con ! », John-Yves Callagann, août 2009, juste après s’être fait démonté la gueule par des membres du Ku Klux Klan alors qu’il tentait de sauver l’Oncle Ben’s d’un lynchage..

 

Le monde n’était plus le même depuis ce jour. SUPER BASKETMAN était un super héros. John-Yves allait vivre de grandes aventures avec ces chaussures chinoises au pied.

 

To be continued…

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Brève "à la con"

Par Rag' - 03-02-2010 21:06:55 - 5 commentaires

C'est quand même dingue que 30 petites secondes de gainage peuvent sembler une éternité...

Alors qu'un bon week-end, on ne le voit pas passer.

Fais chier.

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