Par Rag' - 15-09-2009 15:06:34 - 9 commentaires
J'ai une fâcheuse tendance à me torturer les neurones sur des sujets insignifiants, à m'agacer de paroles qui n'ont de valeur que le Carbone qui est recraché lorsqu'elles sont prononcées. D'ailleurs la taxe Carbone devrait être appliquée à ces brasseurs de vent, leur logorrhée apporterait au moins quelque chose à la communauté... Ceci dit, il est des sujets qui, sous la fausse apparence d'être légers ou sans importance, m'irritent fortement. Car même si le sujet dont je vais parler (Soyez patient(e)) trouve son origine dans l’activité ô combien inutile -donc indispensable- de la course à pied, il traduit un mode de pensée individualiste voire communautariste. Sujet qui m’agace, me turlupine, qui m’emmerde, pour être clair.
Sonnez trompettes, résonnez hautbois!
L’esprit trail est dans la place !
« Esprit, es-tu là ? » Sans doute. Parfois.
Rallier le plus rapidement un point A à un point B en utilisant notre fonction bipède est une activité individuelle, personnelle où l’ego prend toute sa place. Or -c’est le paradoxe- chacun d’entre nous, avançant vers le même but, se trouve des points communs, des affinités, des convergences de point de vue qui nous amènent à former involontairement une communauté de coureurs. D’une activité profondément solitaire, l’on en arrive à observer des comportements grégaires, solidaires qui n’ont rien à envier aux sports collectifs dits « d’équipe ». Super !
Malheureusement, au détour du forum et à de nombreuses reprises, alors que beaucoup se targuent de cette Solidarité avec un grand S, j’ai remarqué que ces mêmes personnes, Bible du parfait petit traileur(sic) dans une main et goupillon made in Lafuma dans l’autre ne manquent jamais de rabrouer l’innocente brebis qui, par mégarde –je ne dis pas sacrilège-, a osé utiliser le terme Trail pour qualifier une épreuve de moins de x kilomètres, s’est permis de parler d’Ultra alors que l’épreuve « Lambda » fait à peine 60 bornes, a omis l’existence du terme (marqué du sceau de l’ignominie) « course nature ». Terme inventé pour ne pas galvauder le mot TRAIL. Amen. Quelle honte !
« On ne mélange pas les torchons et les serviettes, monsieur ! »
C’est à la lecture de ces mots que la douce illusion d’appartenir à une communauté vole en éclats : le solidaire redevient solitaire. Le « petit » ne côtoie plus le « grand ». Et je ne vous parle pas des grandes discussions sur le sacro-saint D+… Juge de paix pour attribuer le titre de « Trail de la mort qui tue » … pour les vrais traileurs.
Bah, tant pis. On continuera à ranger les torchons d’un côté et les serviettes de l’autre et je continuerai à rallier mon point A à mon point B le plus rapidement possible… Tant il est vrai que la plus courte distance entre ces deux points est celle que l’on parcourt avec ses amis.
Par Rag' - 11-09-2009 17:14:41 - 4 commentaires
Le marathon du Médoc?
Un rassemblement de dopés?
Avec quels médocs?