KikouBlog de Rag' - Novembre 2009
Rag'

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Archives Novembre 2009

Delarue en a rêvé... Je l'ai fait.

Par Rag' - 27-11-2009 19:35:11 - Aucun commentaire

 
 
 
 
 
 
Si tu veux savoir ce qu'un Forban (en baskets évidemment) peut faire...
 
C'est ici.

Steve Ragondin, l'homme qui valait pas tripette...

Par Rag' - 17-11-2009 15:11:37 - 10 commentaires

 

 

"- Steve Ragondin... Trailo-blogo-débiloscripto-naute, un homme tout juste vivant.

- Messieurs, nous pouvons le reconstruire!

- Nous en avons la possibilité technique.

- Nous sommes capables de donner naissance au premier homme Bio - ionique.

- Steve Ragondin deviendra cet homme.

- Il sera supérieur à ce qu'il était avant l'accident.

- Le plus fort, le plus rapide, en un mot LE MEILLEUR."

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???

Par Rag' - 14-11-2009 19:00:32 - 17 commentaires

Voilà la copie de ce que j'ai posté. Je le poste ici étant donné que mon post part en vrille. Pas ma faute....

 

De la déconne, rien que de la déconne! Lâchez-vous! Déconnez

 

Bonjour,

Alors que le débat a fait rage au sujet des Templiers (Moi, j'vous dis que des mecs en poncho blanc avec une croix rouge dessus et un casque en ferraille qui courent en basket, c'est louche, très louche...), que le sujet "Mort-vivant" sur D4 revient d'outre-tombe (une balle dans la tête, c'est ce qui est préconisé en cas de Mort-vivantattitude"), que les sujets sur les méchants "sous-sous" dans le fabuleux monde du trail ont vampirisé l'énergie vitale de nombreux membres de Kikouroù (de l'ail et un pieu dans le cœur. Tout le monde sait ça, voyons), je propose d'exorciser un peu le forum en créant ce sujet.

"Esprit Trail, es-tu là? Si oui, fais bouger mes Leki." (Un Kikoureur aurait un jour tenté cette expérience, parait-il. Ça fait froid dans l'dos!)

Plutôt que de transformer le forum en "salon de l'horreur, des sujets vampires, morts-vivants et autres lycanthropes" sponsorisé par Mad Movies, je lance un fabuleux concours qui servira en quelque sorte de catharsis salvatrice (assonance en "a" et allitération en "s") à tout le monde. Et si on peut se poiler quelques instants, pourquoi pas?
Parce que moi j'aime bien rigoler... Ah ah ah!

Donc, voilà le concept:

Tel une mamie réalisant une magnifique couverture Patchwork à l'aide de vieilles pelotes de laine poussiéreuse (en attendant la Faucheuse), saisissez-vous (c'est une image) de vos vieux sujets polémiques, de vos restes d'idées préconçues et de vos préjugés bouffés par les mites (n'oubliez pas les fameuses boules à mites! ..... Ouh la, la contrepétrie de compèt') et créez votre "créature polémique".
Devenez le Docteur Frankestein de Kikouroù! Soyez le Prométhée moderne!

Je me lance donc.

Est-il raisonnable d'acheter dans un magasin Décathlon à Nant (et pas à Millau)des vêtements de chasse en coton non bio fabriqués en Chine par des enfants atteints de grippe A H1N1?


Il n'y a rien à gagner, c'est juste pour le fun. Un sujet OFF en quelque sorte....

L'esprit Trail est en moi, je suis possédé.

AARRRGGGHHHHHH TA MERE SUCE DES CHAUSSURES D4 EN ENFER, AHAHHHAHAHAHHAHA!!!!!

Cool

 

 

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Fermeture pour travaux.

Par Rag' - 09-11-2009 20:51:52 - 8 commentaires

Etant donné que je suis dans ma période coup de blues, moral dans les chaussettes, "noir c'est noir, y'a plus d'espoir", j'en remets une couche...

 

Même mes récits sont d'un chiant... Il est temps de fermer boutique.

Quand j'vous disais que j'étais mauvais en descente.

Ça descend même un peu trop vite en ce moment.

 

J'expérimente. C'est déjà ça.

 

 

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"Objets inanimés, avez-vous donc une âme …" Preuve n°2

Par Rag' - 08-11-2009 16:26:11 - 3 commentaires

Ça y est.

Ils ont encore frappé, les salauds !

Chez moi.

C’est pas la première fois.

Ni la dernière malheureusement. J’étais pourtant prévenu : « fais attention ! », « ouvre les yeux ! », « réveille-toi ! », « tu vas finir pas te faire mal… ». Le sentiment d’insécurité, vous connaissez ? Celui qui vous fait réagir de manière irrationnelle, qui vous pousse aux limites de l’Humanité, qui vous transforme en animal blessé prêt à mordre l’âme charitable vous portant aide et secours. D’ailleurs je ne suis pas le seul à m’être fait agresser, ma femme récemment, mes gosses régulièrement. Aux pieds, à la cuisse, sur le front, sur les coudes, là où ça fait ‘achement mal, quoi. Dans ces cas-là, pas la peine de crier à l’aide, de demander du secours, le mal est fait, il faut subir et attendre que la vague de douleur nous submerge et finisse par se retirer. Jusqu’à la prochaine fois… Car il y a TOUJOURS une prochaine fois ! T’as le choix entre contenir un cri primal ou laisser libre court à ton instinct. Ce matin, j’ai choisi de crier ma rage. De hurler ma haine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« AAAAÏÏEUEEUUUUEUUUUEUUEU !!!!Puuuuuuuuuuuuuuuuu……. (jusque-là j’avais encore le choix d’épargner les enfants et leurs oreilles encore chastes, mais la douleur était trop forte)….tain de bordel de merde de coin de table à merdeeuuuuu ! Fais iéch ! AAAAAAAAAHHHHHHHH ! OUHOUHOUHOUHOUHOUH !»

Ils ont encore frappé. 

« Ils ?? Mais qui ? » me demandez-vous,

Ne me dites pas que vous ignorez de qui je parle ? Vous ne voyez pas ? Mais si, ils sont partout, on ne les remarque même plus.

Mais les COINS, bordel ! Associés aux PIEDS ! Coins de table, de porte, d’armoire, de commode, de lit, etc. Pieds de chaise, de fauteuil, de lit, table, d’établis, etc. Le diable est parmi nous et il a pris forme ! L’Internationale des Pieds et Coins Liés aura raison de notre civilisation !

Vous pouffez ? Vous riez ? Vous vous dites que je suis encore en train de me lancer dans des élucubrations Paco Rabannesques ? Contrairement à Paco Rabanne qui prévoyait que la Station Mir allait se crasher sur mes pieds – j’attends toujours – j’ai la preuve irréfutable que les coins et pieds de table et consorts ont agressé mon pied droit. Ce matin. Au petit jour.

Naïfs que vous êtes. Ne dit-on pas que la plus grande ruse du Diable est de faire croire qu’il n’existe pas ? Vous en doutez encore ? Lisez la suite. Ma démonstration est sans faille.

Ne vous êtes-vous jamais tordu de douleur après avoir été sauvagement agressé par un coin de table ? N’avez-vous jamais maudit le monde entier après vous être « électrifié » le coude sur le coin d’une porte ? Ne vous êtes-vous jamais roulé de douleur après vous être arraché la moitié d’un orteil sur le pied du lit ? Le hasard, me direz-vous. J’en doute.

Il est indubitable que ces monstruosités frappent toujours au moment où nous sommes les plus vulnérables.

1.   Au saut du lit, le pied dénudé, la gueule enfarinée, vos orteils innocents  se font sauvagement agressés par le pied de la table qui accueille votre petit-déjeuner. Le pied de table est lâche et ne s’attaque à votre personne que lorsque vous baissez votre garde, que vos sens ne sont pas encore en alerte. Souvenez-vous-en ! Mettez vos chaussures de sécurité dès votre réveil, on n’est jamais assez prudent.

2.   Dans le noir, alors qu’à tâtons vous cherchez l’interrupteur qui vous arrachera à l’obscurité, vous vous empalez la cuisse sur le coin de la commode Louis XVI (ou Sarko I de chez Ikea). Fourbe, le coin. Tel Jack l’Eventreur, il fond sur sa proie et la frappe là où ça fait mal : le haut de la cuisse ! Une nouvelle fois, vous étiez diminués. Vous vous écroulez sous le coup fatal. Un genou à terre, il s'en faut d'un cheveu pour que le coin  ne s'en prenne à votre cuir chevelu...

3.   Vous êtes tout occupés à une tâche importante quand, d’un coup, l’envie vous prend de vous retourner. Quelle erreur ! Le coin du tiroir du bureau rentre ses griffes dans la partie la plus tendre de votre coude. Electrochoc ! Râle de désespoir ! Onomatopées de douleur ! L’attaque s’est déroulée de dos. Le lâche.

 

J’ai bien d’autres exemples plus violents, plus sanglants, plus fourbes d’attaques de Coins et de Pieds mais je vous sens tourner de l’œil. J’espère vous avoir convaincu que le Mal est parmi nous, dans nos foyers.

 

 

Mort aux coins ! Sus aux pieds !

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[CR Pirate]Tu sais c'qui t'dit l'Cassis?

Par Rag' - 06-11-2009 11:57:48 - 9 commentaires

 Ça y est. J’ai réussi. Enfin. J’ai piraté le PC de ce grand dadet de Rag’ ! Trois ans que j’essaie, que je bidouille, que je m’informe. Trois longues années où je le suis, course après course, entraînement après entraînement.  J’ai tout lu ce qu’il a pu écrire sur de nombreux forums, tous ces CRs ingurgités… et vomis par la suite ! Indigestes, trop longs, d’un humour douteux : il se croit drôle… Laissez-moi rire. Incapable de retranscrire ses émotions, il use et abuse de l’ironie, de l’auto-dérision. C’est un clown triste, ce gars. Il me gave, me gonfle, m’exaspère ; le piratage de son compte Kikouroù me permet de remettre les pendules à l’heure et de rédiger un CR objectif et circonstancié de cette course classique que l’on nomme Marseille-Cassis. Ça tombe bien, la course démarre à Marseille et arrive à Cassis : c’est dingue ce que le hasard fait bien les choses ! De plus, mon potentiel physique est à peu de chose près le même que le grand échalas cité ci-dessus, ce qui me permet de le suivre à la culotte sur toutes les épreuves. Pourquoi  je lui en veux ? Qu’en sais-je ? J’aime pas sa gueule, c’est tout. Et sa manière d’être sympa avec tout le monde, tout ça parce qu’il redoute les conflits, qu’il en souffre… C’est une couille-molle, une lopette, un mou-du-genou. Voilà, j’l’aime pas.

Mais commençons par le début.

Début avril, il réussit tant bien que mal à décrocher un dossard pour la course. Une fois n’est pas coutume, il procrastine à mort et loupe les inscriptions par internet. Pour son bonheur, un cousin lui dégote un dossard lors du Semi de Cannes. Un assisté, ce Rag’ ! Méprisable. Plusieurs années qu’il aimerait y participer vu que la moitié de sa famille habite autour de Marseille ; à cette occasion il fait d’une pierre deux coups : les vacances de la Toussaint, il ira les passer au soleil et participera à cette Classique de la course à pied. Je décide de le suivre.

Ajoutez à cela que ce prétentieux prévoit d’enchaîner semi de Lille, marathon de Dunkerque et Marseille-Cassis en 6 semaines. Y’a du foutage de gueule et de la blessure dans l’air. Après, il viendra se répandre sur les forums en quémandant quelques conseils qu’il ne suivra pas évidemment… En plus d’être une lopette prétentieuse, il est têtu et borné.

Par chance, il boucle ses objectifs (enfin les deux premiers). Agaçant, il a tendance à se la jouer « ch’uis  l’mec le plus modeste du monde », pinaille pour quelques secondes en plus, quelques sensations en moins et ne se laisse jamais aller à l’autosatisfaction de peur d’être pris pour un vantard. Quel con ! L’autosatisfaction, ça a du bon et peu importe ce que le quidam pense ! Comprendra-t-il un jour que cela agace son entourage ? Et moi en particulier. Quel con, mais quel con !

La veille de la course, il dort chez sa marraine sur les hauteurs de Marseille. Une bonne nuit reposante après 14 heures de route en voiture pour traverser la France. En Renault Laguna Break assurée à la MAIF, comme tout bon fonctionnaire qui se respecte… Enfin, façon de parler –respecter- misérable enseignant parasite, morpion accroché aux roubignoles de la République. Fainéant, oui ! Ces deux gosses l’ont bien usé durant ce trajet : ça lui apprendra ! Il fait chier nos gosses dans son boulot, et bein, que les siens l’emmerdent pour longtemps !

 Pour une fois, il a fait le bon choix : déjà sur Marseille, il n’aura qu’à prendre le métro qui le déposera devant le Stade Vélodrome. Sage décision. Pour une fois.

Accompagné de Florence, sa marraine (qu’il est ridicule ce grand gamin déambulant dans les couloirs du métro !), il arrive vers 8h25 sur l’esplanade derrière le stade. A trente secondes près, il ne pouvait pas déposer ses affaires de rechange dans les camions à destination de Cassis. La chance une fois de plus ! Il ne mérite pas toute cette organisation bien huilée! Et je ne vous parle pas de son accoutrement… Avec ses bas de contentions Boosters, son maillot Kikouroù et le buff à l’avenant, il caresse de doux espoir de rencontrer des membres du forum. Quel naïf ! Comme si les gens allaient être attirés par « son beau maillot K qui lui râpe les tétons et lui rabote les aisselles ». Je l’observe pendant plus d’une heure, au milieu de cette foule, scrutant l’horizon à la recherche d’un bout de chiffon rouge. De temps à autre, profitant de sa grande taille –grande sauterelle-, il se met sur la point des pieds pour avoir une vision à 360°. Vous devriez le voir, on dirait un phoque émergeant de sous la banquise. Ridicule.

Il est mal placé, en plein milieu du peloton. Evidemment il n’a pas su prendre la bonne décision et a tergiversé pendant une bonne demi-heure avant de se placer sur la ligne de départ. Son manque de confiance et son incapacité à prendre des décisions rapides  le perdront un jour. En plus de perdre du temps pour passer la ligne, il va devoir slalomer pendant des kilomètres entre les personnes moins rapides que lui. La tactique, c’est pas son fort. Loin de là.

Je l’observe attentivement durant ces 45 minutes d’attente. Il trépigne, regarde autour de lui, fait quelques étirements malgré ses jambes et ses bras interminables- on dirait Dee Dee, la sœur de Dexter- je le soupçonne d’avoir mal au dos. Il assiste à un curieux ballet de lancers de tee-shirts et autres bouteilles en plastique dont les coureurs et coureuses se débarrassent quelques minutes avant le départ. Oh, la belle bleue ! Oh le beau t-shirt rouge ! Waouh la bouteille jaune. Jaune ??? Beurk. Un vrai feu d’artifice auquel nous assistons ! Faut dire que certains l’ont pris dans la gueule le feu d’artifice : le jet de t-shirt n’est pas le fort de certains… C’est peu de l’dire.

L’rag’, lui, du haut de ses 192 centimètres, se plait à contempler les 14 000 participants. Un léger sourire se dessine au coin de ses lèvres, il semble apprécier ce qu’il aperçoit : la chaleur qui se dégage de cette foule irradie quelques centimètres au-dessus des têtes. L’Rag’ se trouve sur le capot d’une voiture dont le moteur chauffe et se prépare à monter dans les tours. Toutes ces calories qui s’évanouissent dans l’atmosphère en déformant notre perception de la réalité. Le voilà perdu dans ses pensées, il s’imagine sans doute que le « moteur » qui ronronne à bas régime va bientôt vrombir et faire se mouvoir cette masse grouillante qui, pour l’instant, ne fait qu’un. Dans peu de temps, celle-ci se délitera au rythme du chronomètre.

Le départ est donné. L’Rag’ et moi-même n’avons rien entendu mais on aperçoit devant des vagues successives de coureurs qui s’élancent. Le grand steak piétine, trépigne, trottine puis s‘élance enfin. A petit rythme certes mais il passe la ligne de départ, le chrono est en route. Les premiers kilomètres sur le boulevard du Prado sont usants pour la grande perche ; englué dans le peloton, il zigzague pour se frayer un chemin. Pas très efficace sur ce coup-là, souvent dans le zig quand il faudrait qu’il soit dans le zag ! Il s’énerve, monte sur les trottoirs, redescend, fait l’équilibriste sur des bordures, manque de se ramasser plusieurs fois car il se prend les pieds –que dis-je ? c’est pas des pieds qu’il a, ce sont des palmes ! 48 qu’il chausse L’Rag’ !- dans des cercles en ferraille ( ?) dont il ignore la provenance. Il semble essoufflé par toute cette gymnastique et l’attention qu’il doit tenir en alerte pour ne pas bousculer quelques coureurs.

A son habitude, sa foulée est rasante. Pas aérienne pour un sou. Le Rag’ est le croisement raté d’un mikado et d’une tondeuse. Pas étonnant qu’il est l’air d’un con sur toutes les photos prises durant les épreuves ! Il ne lève pas les genoux donc le moindre relief de la route le fait trébucher. Quand se mettra-t-il sérieusement à la PPG ? Qu’il est l’air d’un coureur et non pas d’un berger des Landes sur ses échasses (sans ses échasses mais le style avec) !

Il faudra 5-6 kilomètres pour qu’il puisse enfin courir sereinement. Le faux plat s’est accentué et la route commence à faire des lacets. Ça grimpe. Le rythme est bon. Il aperçoit 1000 m plus loin le meneur d’allure 1h30 et se rend vite compte que l’objectif initial et prétentieux est irréalisable d’autant plus qu’il n’a pas encore rejoint le meneur 1h45 !! Les sensations sont bonnes apparemment. Alors qu’il accroche le groupe « 1h45 », il se permet même le luxe d’interpeler un coureur portant un maillot du club de Zuydcoote, un bled connu pour être apparu dans un film avec Bébel, pas de quoi fouetter un chat, quoi ! Mais, dans un élan de « solidarité nordique » et « merdique » aussi, il apostrophe le coureur d’un « Salut le Nord ! » auquel le dit-coureur ne lui répond que d’un vague « salut » poli. Faut dire aussi que ça commence à être dur pour certains et que le Zuydcootois semble avoir avalé la trompette… L’rag’ ne semble pas trop se formaliser par cette petite déconvenue. Il a l’habitude. Il continue sa remontée et m’apparait assez facile dans la montée de cette fameuse « Gineste ». Il se protège du soleil car il faut savoir que cet homme du Nord se plait à dire qu’ « au-dessus de 10°, (il a) trop chaud » ! ‘Spèce de Mister Freeze !

Les kilomètres défilent assez rapidement. C’est autour du 8ème kilomètre que je l’entends râler : plusieurs motos de l’organisation tentent de se frayer un chemin parmi le peloton et, à cet effet, use et abuse de leur klaxon beaucoup trop agressif au goût de la « perche ». Pour finir de l’énerver, une des motos se cale juste devant lui et n’en finit pas de lui balancer à la tronche ses fumées d’échappement nauséabondes ! Bien fait pour sa gueule ! ‘L’avait qu’à courir plus vite ! Non mais ! Faut bien qu’ils fassent leur boulot ces motards ! Faut toujours qu’il y ait un truc qui le gêne, une excuse.

Les derniers hectomètres sont les plus raides, la pente s’est accentuée et la foulée s’est rétrécie (si, si, c’est possible, je l’ai vu !). Des poms-poms girls encouragent les coureurs et L’Rag’ ne manque pas de se rincer l’œil. Pervers en plus de ça !

Il atteint le sommet au 10ème kilomètre en un peu plus de 50 minutes et sait qu’il devra réaliser une bonne descente s’il veut se rapprocher des 1h35. Le léger faux-plat descendant semble lui réussir. Sa foulée est plus ample, il accélère indubitablement. Je le suis. C’est qu’il enquille le bougre ! Il double nombre de coureurs qui n’arrivent plus à augmenter le rythme, ils se sont trop cramés dans la montée. J’observe un moment L’Rag’ : ses grandes jambes, ses grands bras dont il ne sait que faire, et sa cambrure de reins trop prononcée inspirent en moi des réactions contradictoires : moquerie ou pitié ? Dois-je en rire ou en pleurer ? J’vous l’dis, il n’a pas d’allure.

Il suit ou précède pendant quelques kilomètres un coureur qui semble avoir été doubleur de films X gays allemands dans les années 70. A cette idée, la grande Pige pouffe de rire, ce n’est pas la première fois qu’il court en compagnie de personnes semblant au bord de la crise d’apoplexie.

Dans les quelques coups-de-cul qui jalonnent la descente, L’Rag’ ne perd pas trop de temps. Il redoutait ces passages après avoir lu quelques CRs des années précédentes. Mais, là, tout se passe bien, les cuisses et les mollets de Coq répondent à ses sollicitations. Il relance et j’avoue avoir du mal à le suivre, je suis au taquet. Les kilomètres suivants sont avalés à une moyenne de 3’40 /km, il bourrine, le saligot ! L’Rag’ jette un œil en contrebas et aperçoit Cassis, il sent l’écurie.

Alors qu’il entre dans la ville, je le surprends à tirer un peu la langue. Je crois comprendre : il s’est trompé dans ses calculs et a accéléré trop tôt. Il pensait qu’il ne restait que deux kilomètres, il en reste trois. Manque de lucidité sans doute, il s’est enflammé sur ces derniers kilomètres rapides.

Il serre les dents et traverse Cassis en profitant des encouragements des nombreux spectateurs. Notamment dans la fameuse montée des Pompiers qui finit de lui griller les jambes. L’arrivée n’est plus très loin, la foule est omniprésente, il entend le speaker de l’arrivée. A peine est-il passé devant la borne des 20 kilomètres qu’il se met à accélérer pour les derniers 300 mètres. Pourquoi fait-il ça ? Grappiller une dizaine de places, gagner une poignée de secondes ? C’est irrationnel. Il sera une nouvelle fois Champion du monde de sa rue. Ceci dit, l’arrivée en longeant le port est très agréable. Le soleil et la foule nous portent jusque l’arche qui clôture le parcours.

Peu après avoir franchi la ligne, je le vois s’approcher d’un membre de K, Le Solitaire qui attend son frangin. Ce grand con ne sait pas trop quoi dire. Des banalités sans doute. Je le vois disparaître dans la foule, un peu perdu, cherchant du regard une personne connue ou un maillot K… Par chance, il croise Rudyan (Yannick) et échange quelques mots avec lui. Heureusement que quelques personnes le supportent ! Je ne pourrais pas, moi.

 

Voilà, j’espère que j’ai un peu levé le voile sur cet imposteur de Rag’. Il est pas marrant du tout. Enfin, je ne le trouve pas marrant, c’est tout.

 

A titre indicatif, il a franchi la ligne en 1h36 (officiel) et en 1h33 (réel). Correct. Pour moi également.

 

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Ça va bieeeeng????

Par Rag' - 06-11-2009 11:10:44 - 9 commentaires


 A prendre au second degré même si... Je précise que la moitié de ma famille habite en Provence.

 

Ça m'énerve! Bordel de merde, oh, que ça m'énerve!

 

Désolé de commencer ce billet d'une manière si abrupte.  Ça m'a énervé. C'est pas d'ma faute, c'est la faute à l'accent du sud. L'accent qui "chante", l'accent "d'où c'que t'entends les cigales chanter", l'"ac-que-cent"...

Bon, j'ai rien à reprocher aux Provençaux - qu'on se le dise - mais, étant donné que mon ire s'abreuve d'une expérience désagréable lors d'un passage à Cassis , je ne peux m'empêcher de relier cette mésaventure avec l'"ac-que-cent" cité plus haut. Je m'explique.

Alors que ma petite famille déambulait dans la charmante ville de Cassis à la recherche d'un attrape-couillons à but restauratoire (un resto pour être clair), je choisis un établissement abordable pour notre modeste bourse. Je n'avais pas trop envie de laisser un rein ou un de mes gamins pour payer l'addition.

Auparavant nous avions  pris place dans un traîne-couillons  flottant (nous sommes les couillons) et avions été détroussés de quelques dizaines d'euros  en échange d'une visite "éclair" des Calanques agrémentée de commentaires bien évidemment "accentués" comme ils se doivent... Commentaires "bateau" (ça tombe bien) et ponctués de calembours marseillais, tout le monde rigolait bien. Ah ah ah.... Sauf moi qui trouvait que cela faisait un peu cher le One-man fatigué-show sur eau! Mais avec l'ac-que-cent, tout passe... "Putaing cong!"

Passons cet épisode qui, néanmoins, fut agréable pour mes gamins et moi-même appréciant la vue sur ces formations géologiques. Un p'tit coucou au bateau au loin, un p'tit coucou aux autres couillons sur les quais et nous voilà de retour sur le plancher des vaches. Ou des couillons vu qu'y 'a pas d'vaches.

Looking for a resto...

En bon père de famille capable de renifler la bonne affaire et de prendre les bonnes décisions au bon moment (sic), je jetai mon dévolu sur un troquet non loin de la plage. Me demandez pas le nom, j'eus tôt fait de le rayer de ma mémoire. De plus, le look de Mafieux en chemise blanche de la plupart - pour ne pas dire la totalité - des patrons de restos aux alentours avait eu raison de ma clairvoyance... Quitte à se faire arnaquer, autant choisir un coin sympa.

Nous entrâmes donc dans l'établissement suivi du patron-mafieux à l'accent outrancier imitant le mec sympa du Sud. En un mot comme en cent, il me sortait par les trous d'nez!

Alors que ma femme et moi dégustions notre plat de poissons réchauffés au micro-ondes, que Jojo dégustait un plat de moules (j'hésite à mettre un "s" à moule tellement elles étaient peu nombreuses... Fallait p'têt bouffer les coquilles? ) et que Marion tentait de découper son Semelle Haché accompagné de frites (Mais où sont-ils allés chercher leur recette de frites?), voilà qu'un jeune serveur sympathique au demeurant stressé par le boss mafieux fait malencontreusement tomber un plat de moules. Le jeune homme blêmit et se figea. Il semblait attendre son bourreau pour l'exécution. Ce dernier arriva et hurla à qui voulait bien l'entendre avec son accent du pays des cigales: "Ahh, puuuttaainng cooong, s'il me nettoie pas ça vite fait, je vais le massacrer"! De nombreux clients pouffèrent au son de la voix du Mafieux Chantant, des sourires apparurent sur les visages. Tout passe avec l'ac-que-cent... Même les horreurs. Je suis pas sûr que dite autrement cette exclamation aurait reçu le même accueil... Ah les cons!

Ni une ni deux, nous avons pris nos cliques et nos claques. Non sans avoir oublié de régler l'addition à l'épouse empeinturlurée du Mafieux dont le visage ne se déridait que dans un bruit de  vieux fauteuil en cuir. Vieille peau!

 

 

 

Alors, retenez bien la leçon. La prochaine fois que vous devez annoncer une nouvelle effroyable ou humilier quelqu'un en public, parez-vous d'un joli accent !

Exemple:

"Oh putaing, madameu, touteu votreu familleu est canée dans un putaing accident de cariole! Peuchère!"

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